Il suffirait de passer le pont!

Publié le par Avignon 2014

berko.jpgAlors que toutes les régions, la plupart des départements et la quasi-totalité des grandes villes de France ont mis en place des directions «Europe -International» pour appuyer leur rayonnement économique et culturel; Avignon reste à la traîne de ce mouvement d’organisation des collectivités territoriales et se prive de façon incompréhensible de financements européens.


Après guerre, et pour effacer les stigmates de la 2° guerre mondiale, des jumelages souvent avec des villes allemandes ont été mis en place pour contribuer au rapprochement de populations installées dans le ressentiment. Echanges de majorettes, réceptions d’artistes, d’équipes sportives, banquets fraternels; il s’agissait, avant tout, d’affirmer que la page avait été tournée. Ainsi Weltzar et Avignon ont scellé un accord qui aujourd’hui encore produit quelques actions.

Ces jumelages historiquement nécessaires sont aujourd’hui notoirement insuffisants.


C’est au début des années 80, il y a 30 ans que la plupart des grandes villes ont pris le virage de l’intégration européenne et constitué des équipes susceptibles chargées de faire vivre l’idéal européen de paix et d’ouverture, de partages d’expériences et d’accès aux crédits européens à travers les nombreux programmes mis en place par Bruxelles. En 2 ans de ce nouveau mandat UMP, pas une seule délibération n’est venue traiter d’action européenne, pas une seule délibération n’a été présentée pour appuyer un projet porté par un acteur avignonnais.

Notre ville est absente, désespérément absente des programmes européens.


C’est au début des années 90, il y a 20 ans que la plupart des grandes villes ont engagé des politiques de coopération décentralisée; la loi permettant aux collectivités de passer des accords avec leurs homologues étrangères dans le domaine économique, social ou culturel. Une fois de plus, notre ville est absente de ce grand mouvement d’ouverture, de coopération et de partage. Alors que la coopération décentralisée se révèle un puissant outil au service des collectivités dans la mondialisation des échanges et qu’elle ouvre des perspectives notamment économiques que d’autres ont bien compris; la mairie UMP persiste dans un immobilisme hors de saison.

Coopération, dialogue, ouverture, c’est vrai tout cela ne sonne pas assez « libéral » pour nos édiles UMP.


Le goût de la répétition, une certaine forme d’inertie organisationnelle, une perception des enjeux plus qu’approximative, l’installation dans le «bavardage communicant» sont les symptômes de l’usure et du manque d’audace de cette majorité municipale.


Jean-Loup Berko
Elu radical-citoyen


Image: Mairie d'Avignon

Publié dans Jean-Loup BERKO

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